Dia's Diary

Je me souviens de ce que m'avait raconté ma mère à propos de la nuit de ma naissance, du sentiment surpris qui s'était imosés à eux, à mes parents, à leur vie. Ce sentiment les a empêcher d'avoir d'autres enfants, et pourtant, Dieu sait s'ils en ont révê... Aujourd'hui encore, je me sens coupable, sur bien des plans, de leur vie actuelle. Qui n'aurait pas été surpris face à la maladie? La mienne, visible et en moi pour toujours, les a anéanti. Le premier enfant, leur chéri, leur premier né, c'était moi. Moi, l'enfant qui est né comme un mosntre. Moi qui dans ma prime enfance, ais toujours haïe mon état. Moi qui suit née albinos.

Mes parents, par hasard, plus que par tradition, m'appelèrent Crystal. Cenom, comme ma maladie, je le détestais. Le crystal est fragile, cassant, beau et délicat. Moi j'étais forte, résistante. Alors, à l'âge de six ans, je suis partie... Je m'en suis allée, loin de ceux que j'aimaient, qui étaient ma famille jusque là. Ma fuite n'a pas été anodine, et je me suis fait prendre la main dans le sac, ou plutôt la main sur la poignée de la porte, le sac sur l'épaule. C'était mon père, qui avait des yeux grands ouverts. Il me chuchota de ne pas m'en aller, que c'en serait trop pour ma mère. D'ailleurs, quand on parle du loup... Celle-ci apparut, légère et diaphane dans sa robe de chambre. Ils étaient là, tous deux, silencieux, essayants de me retenir. J'étais sur le point de lacher du lest, de lacher prise et de dire que c'était fini, que je restais, mais ma mère fis une ultime erreur. En un souffle, murmure de bise légère, elle lacha mon prénom : "Crystal..." Je hurlais :

- Je ne suis PAS faible! Je suis forte, résistante comme le Diamant!

Sans laisser le temps de répondre à mes géniteurs, je claquais la porte derrière moi, laissant passé et enfance dans ces murs qui avaient battis, construits et meublé ma vie. De mon petit village natal, je passais à la ville capitale, à la ville sans répit, sans sommeil, sans nuit : Strasbourg. Ville unique en France, voir même dans le monde... Ma maison.

J'appris à survivre, à vivre, et à me faire des alliés. Raphaelle se oignit à moi, et dans les quartiers-bulles de la ville, petits sous-marins fixes, nous formâmes notre groupe, notre entente. Flora nous rejoignit, et japprouvis sans retenu l'ajout de Saphir dans nos rangs. Ainsi, je n'étais plus la seule a avoir le fléau lumiane en moi. David devint l'apprenti de Raphaelle, et nous rencontrâmes Or et Bronze, les deux métanèmes. Tous deux d'une beauté surhumaine, l'un était descendant d'un clan dominant, mais était avide de liberté, l'aure était un anonyme pltôt timide. Nous six étions inspérables. Notre groupe prit de l'importance, et les missions arrivaient par dizaines... C'était une période d'abondance, faste et joyeuse, et nous montâmes de six niveaux vers la surface.

C'est d'ailleurs au retour d'une de mes missions solitaires, que je fis la connsaissance de Crystal. Celle-ci, quoique douée, était fière de son prénom, qui lui allait comme un gant. Cette jeune lumiane de quatre ans était bien décidée à chercher son doudou dans une zone éclairée par un soleil de plomb, doudou qu'elle avait perdu dans un séisme. Impressionnée par son courage, j'allais le rechercher à sa place, et je la raccompagnais chez elle. Cette petite fille avait une mère albinos, Jade, magnifique femme au tempérament de feu. Nous parlâmes ensembles quelques heures, alors que son mari, humain, n'intervenait que peu souvent. A la fin de notre entretien, nous arrivâmes à un compromis : Crystal entrerait chez moi en apprentissage pendant huit ans, en échange de quoi elle devait en sortir forte, déterminée, et puissante, sinon, il m'en couterait. Quelque chose me disait que Jade était plus qu'une simple mère de famille... Mais allez savoir quoi! Je pris donc sa fille sous mon aile, et cahin-caha, au petit bonheur la chance, avec nos amis, nous fîmes notre route...